Barcelonade hivernale :

Ce devait être le séjour de clôture de la saison 2018, ce fut l’ouverture de la saison 2019. Un choix gagnant quant à la météo puisque toute la semaine à été belle hormis quelques nuages et trois gouttes le premier jour.

Le terrain de jeu, les alentours de Barcelone, n'a pas été choisi au hasard : au vu du calendrier, pas question de monter haut en altitude tout en pouvant espérer une certaine douceur.

le groupe
Le groupe : Polo, Patrick L., Alain, Robert, Milou, Patrick M. et Guy.
Manque votre serviteur derrière l'appareil photo.

Celrà

Ce premier parcours, situé près de Gérone, était dans le viseur depuis quelques temps car il a l'avantage d'être court avec 9 cols tout en se situant sur le chemin de la Costa Brava.

Nous partons légèrement en retard car Robert a dû affronter les neiges de sa Lozère natale en début de matinée.

Le départ se situe à la station service Repsol à l'entrée de la ville. Nous attaquons d'entrée sans échauffement des pentes à plus de 10%. Dur dur à cette période de l'année ! Une crevaison de Polo nous permet toutefois de respirer.

sur les hauteurs de Celrà
La vue s'ouvre rapidement

Le coll d'en Figueres, le premier du séjour, est enfin atteint. Le coll de la Ferriola et le coll d'en Pau Birol suivent sans difficulté.

Le coll de Vifaràs est, lui, situé en contrebas juste au dessus de Gérone.

Gérone
Gérone

Nous remontons tranquillement sur la piste principale pour passer le coll et le collet de la Trabada. S'ils sont tous deux validés par la confrérie des Cent Cols, je ne suis pas sûr qu'il y ait réellement deux passes.

Le coll Redo nous ramène juste au dessus de la route qui va nous conduire tout en douceur jusqu'au coll de Portell où je dois regonfler à mon tour. La descente s'effectue sur une piste glissante où nous croisons une voiture en mauvaise posture. Un léger poussage nous permet d'atteindre le coll de Can Noves d'où il ne reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'à Celrà.

Il nous reste une grosse heure de voiture pour atteindre Castelldefels où nous logeons à l'hôtel Flora Parc, une adresse d'un bon rapport qualité prix.

hotel
L'hotel Flora Parc, notre camp de base (photo Patrick L.)
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Badalona

Aujourd'hui il fait grand beau sur Barcelone avec toutefois un petit vent frais venant de l'intérieur. Le circuit du jour va nous permettre de découvrir le nord-est de Badalona. Le décollage est vertical pour aller chercher le coll dels Avions avec des pentes frisant les 20% !

Barcelone
Barcelone vu des premières hauteurs du jour

Heureusement, les cols suivants (puig Castellar et les Ermites) sont moins sévères. Quant au collet de la Torre dels Frares il est carremment passé en descente mais sur un sentier malaisé avant de rejoindre la vallée del Besos.

Dans ce genre de parcours, qui dit vallée dit montée à venir. Celle-ci va venir rapidement. Le début est raide au milieu d'une base de loisirs. Les cols de Can Llança et Moia sont rapidement atteints par une belle piste.

Le circuit est désormais très roulant. Nous surplombons Barcelone à contre-jour et seul le pique nique interrompt notre progression jusqu'au coll dels Nou Pins.

au coll Nou Pins
Au coll dels Nou Pins

Une erreur dans la descente nous contraint à remonter pour prendre le sentier prévu en direction du coll de Vendrans.

Nous naviguons désormais en milieu urbain résidentiel. Il ne reste plus qu'à rejoindre les véhicules sans oublier le très peu marqué coll Vallmajor.

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Molins de Rey

Enfin un départ routier en douceur pour débuter le parcours du jour ! Les premier vallonnement passés, nous rentrons dans le vif du sujet avec l'ascension du coll de l'Amigoret qui nécessite un peu de poussage. La liaison vers le coll d'en Faura est, elle, ardue avec quelques passages délicats avant de retrouver de belles pistes.

au coll Faura
Au coll Faura après une rude montée

Au collet de Batllivel nous surplombons Sant Cugat del Vallès.

Dans la descente qui suit nous croisons une dépanneuse en fâcheuse posture après un tout droit : un remake de l'arroseur arrosé !

Le coll de Can Maillol est atteint après une longue montée. Le col suivant de Can Pasqual est un col routier anonyme qui ne marque pas les esprits. Dans sa descente se cache un court mais épique aller retour pour aller chercher le coll de la Mata. Gare à ceux qui, comme Guy, grisés par la vitesse ne le voient pas dans leur GPS !

cimenterie
Nous avons vu cette cimenterie toute la journée
avant de passer à son pied en fin de journée (photo Polo)

Après Vallvidrera le circuit devient sublime. Nous dominons tout Barcelone. Le Camp Nou est à nos pieds ! Nous y croisons VTTistes, promeneurs et joggeurs car le lieu est prisé des locaux. Pour notre plus grand plaisir tout cela dure un moment, jusqu'à la descente sur St Just des Vern.

le groupe devant Barcelone
Le groupe devant Barcelone (photo Patrick L.)

Barcelone
Barcelone vu de Valvidrera (photo Patrick L.)

Près du coll d'en Cuias, le dernier du jour Milou va nous gratifier du moment culturel du séjour. Il se pose devant un arbre et nous demande : savez-vous ce que c'est ? Devant nos réponses négatives il nous explique : c'est un caroubier. Ses graines, dont le poids est très régulier est à l'origine du carat qui représentait le poids d'une graine de carouble (0,20g environ).

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Olessa de Bonesvalls :

Avant de pédaler, Patrick M doit faire un peu de mécanique : il a été à côté de la plaque au moment de changer ses plaquettes !

mécanique
Patrick M. et Milou font un peu de mécanique avant le départ

La sortie du jour commence par un très agréable et bucolique single au fond d'un vallon. Le coll d'Estret va nous tirer de nos torpeurs. Seul le versant sud est accessible et encore au prix d'un bel effort.

au coll Estret
Patrick M. et Robert au coll d'Estret

Retour sur le single que nous quittons après quelques hectomètres pour emprunter le lit d'un ruisseau heureusement quasi à sec. La suite devient épique. C'est désormais marche à pied, voire saut de galet en galet. A un endroit, on est même tout proche du canyoning. Ce n'est qu'au bout d'une grosse heure que l'on sort de ce bourbier.

dans le ruisseau
Le sentier n'est pas très roulant ...

canyoning
VTT ou canyoning ?

Nous ne sommes toutefois pas au bout de nos surprises : Trencaportells se révèle très raide par son versant sud au point que nous devrons former une chaîne pour hisser les vélos.

au Transcaportells
Les derniers mètres du Trancaportells

Le bilan de la matinée est désastreux : 10 km, 2 cols sans compter l'énergie dépensée ! Il reste encore 40 km pour cet après-midi.

une belle ferme catalane
Une belle ferme catalane

Par bonheur la suite sera moins pénible. La boucle pour aller chercher le coll de l'Albi et le coll de Sesgarrigues est vite avalée. Difficile de voir là des cols qui se retrouvent au beau d'une plaine viticole.

Après Cantallops, la montée vers la Collada sera la difficulté de l'après-midi. Le sentier est large mais de très nombreuses pierres rendent le poussage difficile.

serra de Montserrat
Au fond la chaine de Montserrat en montant la Collada

La suite est facile jusqu'à Vallirana. Le coll del Corral est routier mais se mérite avec ses forts pourcentages. Le groupe s'y égraine ...

Il ne reste plus qu'à redescendre à Olesa de Bonesvalles en passant par le coll Correscal.

La Palma de Cervello :

Après les péripéties de la veille, nos GO nous ont prévu un parcours tranquille,.en fait une demi-journée de repos.

Ce circuit qui ne fait que 30 km avec 9 cols est tracé en zone périurbaine. C'est une grande banlieue résidentielle de Barcelone ; pour preuve une école privée de standing longée en sortant de la Palma de Cervello.

Le coll de Guixar, urbain et routier comporte quelques belles rampes.

le groupe au coll de Roques Roges
Le groupe au coll de Roques Roges

Ce n'est que lors de l'ascension de la collada de la Pedra Dreta que l'on retrouve une décor champêtre. Peu après nous retrouvons la civilisation dans le quartier de la Creu de l'Aragall. Un concert d'aboiements nous accompagne. Coïncidence ? La police municipale fait une patrouille.

Dans le quartier suivant les rues portent des noms de cépages. Tout un programme !

Nous déjeunons au coll des Maset. Le programme de l'après-midi est léger. Seule la descente du coll de Portell, effectuée sur un sentier escarpée, est désagréable. Le long retour routier s'effectue tranquillement, en roue libre.

De retour de bonne heure à Castelldefels, nous pourrons effectuer une longue promenade le long de la plage.


Bruguers :

Aujourd'hui, c'est l'un des deux parcours supérieurs à 50 km qui nous attend.

Le début est roulant mais ressemble à des montagnes russes, avec à chaque fois un col au sommet : Can Bori, Creu, Roques, Querol.

Après la traversée de St Vicenç del Horts une belle « remontada » nous mène au coll del Mas Vila. Le col suivant la Roca del Cucut est plus difficile à trouver car la cartographie ne correspond pas au terrain. Nous l'atteindrons en deux groupes qui se regrouperont peu après . Nous déjeunons au Pécharmant au coll de la Serra Can Ros.

déjeuner
Déjeuner au Pécharmant au coll de la Serra Can Ros

La traversée de Can Guell se fait sur la digestion au son des chiens. Le coll del Pi de les Tres Soques est atteint après un longue montée ensoleillée.

Polo va laisser son téléphone près du col suivant, la Creu d'Alenya. Comme un air de déjà vu !...

A Begues nous rajoutons une variante au circuit initial, histoire de voir si le peut-être futur coll del Pla de les Solus existe bien tout en cueillant le col de Pa tout proche.

au coll Fa
Au coll de Pa

De retour sur le Pla de les Solus, le parcours vers le coll de Fe commence par une descente sur un sentier non cyclable avant de se poursuivre par une remontée sur une belle piste qui continue vers la collada de la Ciota.

La fin du parcours est à 90% pédestre. Le jour décline lorsque nous atteignons le coll Roig. La remontée vers les véhicules se fait à la lueur des torches ...

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Castelldefels :

C'est le circuit le plus long du séjour avec 60 km mais avec un départ de l'hôtel. Le programme est alléchant avec 19 cols prévus.

La traversée de Castelldefels est laborieuse car des travaux nous empêchent de suivre le parcours initial.

Depuis la route deux petits allers-retours permettent d'aller cueillir les cols de Carrols et de Bertils.

à l'attaque du coll Bertils
A l'attaque du coll Bertils

Le coll Roig se passe lui après une longue montée. Notre trace nous indique ensuite un sentier que nous trouvons sur place peu fiable. Au vu de la cartographie de nos GPS nous préférons faire un long détour passant par la collada de la Clota visitée la veille afin d'atteindre sur le vélo le coll Sostrel.

Là, une erreur de traçage due à la cartographie aléatoire de la région nous fait emprunter un long sentier caillouteux alors qu'une piste nous tend les bras quelques centaine de mètres plus bas. Ce long effort vaut bien une petite pause !

paysage
Contrairement aux jours précédents
les paysages deviennent plus arides

La récompense arrive sous la forme de quatre cols routiers quasi-gratuits : el coll Beix, coll de Saparet, coll Fangola et collada de la Vallgrassa. C'est à ce dernier col que nous pique-niquons au Loupiac.

L'après-midi commence par une boucle pour aller la collada par des sentes à sangliers puis au coll de Can Llucià. Un aller retour à la Collada via Can Lucià eut été plus confortable.

Patrick L qui n'est pas très bien nous quitte pour rentrer directement. De notre côté nous roulons bon train sur une belle piste et passons par deux « coll Blanc » successifs puis le coll de la Guardieta.

Comme nous sommes redescendus bas en altitude, il faut faire un bel effort pour accéder au coll de la Llebreta. C'est le 2 000ème de Robert !

coll de la Llebreta
Coll de la Llebreta, le 2 000ème de Robert !

Après un bout de piste place désormais aux sentiers, tout d'abord pour accéder au coll de Codines perdu au milieu de nulle part. De là plutôt que de faire l'aller retour prévu on décide de continuer sur un sentier qui se perd peu à peu. Nous finissons par retrouver la trace après un court passage dans le lit d'un ruisseau à sec.

Le coll de l'Infern et le collet de Pota de Cavail sont franchis sur un GR non cyclable, mais peu après ce dernier nous retrouvons une piste puis une route qui nous conduisent au collet de la Fila.

Après être passés au dessus de l'autoroute de belles vues se dégagent sur Sitges, malheureusement à contre-jour et brumeuses.

Sitges
Sitges

Le retour se fait par la « carretera » qui relie Sitges à Barcelone par Castelldefels. La circulation y est infernale mais la plupart des automobilistes nous respectent. La route est vallonnée mais avec de faibles pourcentages.

Le coll des Corralets est abordé en descente à partir d'une aire de stationnement du bord de route.

Il ne reste alors plus qu'à rentrer à l'hôtel par le front de mer.

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El Tibidabo :

El Tibidabo est un centre de loisirs situé sur les hauteurs de Barcelone. Nous partons tout près de ce parc ce qui veut dire que l'arrivée se fera au sommet !

El Tibidabo
El Tibidabo

Les premiers cols s'enchaînent comme des perles : .Serola, Mola, Vinassa, Gravat, Penitent, Blau, Diari, Porters, et Pedregal. Nous sommes peu ou prou à un col au kilomètre ! Seul Vinassa se mérite car il faut se hisser hors piste sur la crête.

Dans la descente suivant le coll Pedregal survient l'incident du jour. Alors que nous roulons vers le coll Blanc, un homme nous interpelle. Malgré son accent catalan prononcé, nous finissons par comprendre qu'il y a une battue. Sans concertation le groupe se scinde en deux, les deux Patrick, Milou, Robert et moi décidons d'aller voir plus loin pendant qu'Alain Guy et Polo continuent à palabrer. Nous décidons de les appeler pour faire le point mais le téléphone ne passe pas dans ce vallon. Tant pis, chaque groupe fera bande à part !

De notre côté le chemin principal étant interdit ce jour là, nous remontons sur le flanc autorisé pour retrouver la trace prévue un peu avant le coll Blanc.

Le col suivant, Torreferrera est très fréquenté. Les Barcelonais profitent manifestement de ce samedi ensoleillé pour s'oxygéner.

C'est la même chose au coll de Masbernat où se prépare un barbecue géant. Nous y déjeunons sous des effluves appétissantes !

La reprise est tranquille jusqu'au hameau de Can Cerdà d'où nous attaquons la montée du coll Blanc (encore un!).

au coll Blanc
Au coll Blanc

Nous retrouvons le goudron juste avant le portell de Valldora qui se niche à l'intérieur d'une épingle.

De là, nous entamons un long aller retour qui va nous descendre jusqu'au coll de Montcada par le forat del Vent et le coll de la Ventosa.

De retour au coll de la Ventosa une bouclette nous permet de cueillir les cols de Peira, de les Roquettes et de Canyelles.

Barcelone
Dernières vues sur Barcelone en remontant vers El Tibidabo

Il ne reste désormais plus qu'à remonter aux véhicules non sans visiter pas del Rei et le coll Serola.

au pas del Rei
Jean-Pierre, Robert, Milou et Patrick L. au pas del Rei

Cette belle journée printanière nous a permis d'effectuer un agréable circuit qui offre de belles vues sur Barcelone dans le final !

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Cardedeu:

Ce circuit sans prétention est le dernier du séjour. C'est en quelque sorte un retour au calme avant le retour au pays. Nous l'effectuons sans Alain et Robert qui ont déjà plié bagages.

Le départ de Cardedeu se fait toujours sous le soleil mais le fond de l'air est aujourd'hui plus frisquet.

La route s'élève d'entrée pour aller à el Coll où trône une mignonne petite chapelle. Nous atteignons un deuxième el Coll par de belles pistes. Cyclos et randonneurs sont de sortie pour leur promenade dominicale.

chapelle el Coll
La chapelle d'el Coll

Nous sommes désormais sur un plateau pour atteindre le col suivant sans grosse dénivellation : le coll de Castellans. Par contre, la piste qui redescend sur Dosrius est dangereuse car glissante et déformée dans les virages.

Dosrius
Dosrius

Milou et Patrick M. partent faire les cols voisins de la Creueta de Can Martorell et de la Creueta. Guy, Polo, Patrick L. et moi-même attaquons directement le Portell car nous avons déjà vus ces deux cols lors d'un précédent séjour à Lloret del Mar.

Un dernier petit effort sur la route nous permet d'accéder au coll de Can Bordoi, l’ultime de la semaine.

Un séjour ensoleillé huit jours sur neuf et riche en cols, plus de 120 au total !

arbre
Nous ne sommes pas les seuls à tirer la langue !...
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