La météo annonce un week-end d’une douceur exceptionnelle pour cette mi-novembre 2015. Une occasion inespérée de réaliser avant la fin de l'année une ballade que j’ai dans la tête depuis un petit moment : le trio de « 2 000» facilement accessibles au dessus de St Lary Soulan.
A 8h30 le village est encore paisible. Direction la route du Plat d’Adet pour quitter la vallée encore ombragée. Je connais bien cette route pour l’avoir déjà escaladée deux fois avec le vélo de route et parcourue à de multiples reprises en voiture.
L’ascension se fait donc sans surprise jusqu’à Espiaube où je quitte la route du Plat d’Adet. La découverte démarre après le parking. Une belle piste monte jusqu’au col de Portet où je suis doublé par deux ou trois voitures. Des brebis sont encore là à 1 800 ou 1 900 m d'altitude malgré la date tardive. La transhumance n'est pas terminée. Au sommet du col je suis surpris par le nombre de véhicules stationnées. Les randonneurs s’en donnent à cœur joie ! Je ne connaissais ce lieu que couvert de neige, skis aux pieds.
Du col de Portet je fais l’aller retour jusqu’au col de Terre Nère après une courte mais raide montée. J’y retrouve le départ de la piste du même nom qui redescend sur Espiaube, noire ou rouge selon les années .
Retour au col de Portet pour poursuivre jusqu’au col de Jétas atteint après un poussage à travers les paturages plus difficile que je ne le pensais. Je m’aperçois que je suis au sommet d’une autre piste parcourue à de nombreuses reprises. Je choisis cet endroit pour pique- niquer. Pas un brin de vent. Incroyable : je reste en court haut et bas à plus de 2 400 m d’altitude un 15 novembre !!
L’estomac lesté, il ne reste qu’à retourner au col de Portet puis faire roue libre jusqu’ à St Lary non sans m’être arrêté à la fontaine de Soulan pour m’y désaltérer et l’admirer.