Le BCMF 2013 de l’Espinousse porte à 998 le nombre de col franchis. Où aller pour le 1000ème ?
Mon choix se porte sur le port d’Aula. Il parait que c’est l’un des plus beaux des Pyrénées ! Certains n’y font-ils pas un pèlerinage annuel ? Comme il faut passer par le col de Pause pour y accéder, c’est parfait, le compte est bon !
12h30 : départ du village de Couflens. Pas d’échauffement, la route se dresse de suite en quittant la vallée du Salat. Si les premiers hectomètres sont ombragés, la route se dégage rapidement. En ce 16 juillet des orages sont annoncés pour la fin de journée ; la chaleur est étouffante.
Je profite de mon allure très modérée pour admirer les estives. La route s’élève et le col de Pause est en vue. Les derniers kilomètres se font sur une piste en castine. Le col de pause n’est pas là où je le pensais, il se cache derrière un mamelon et ne peut être atteint que par un sentier étroit.
Le col de Pause passé, la piste devient plus cahoteuse. Le VTT permet toutefois de garder un certain confort. Le mont Vallier trône sur la droite, de l’autre côté de la vallée. J’y croise plusieurs randonneurs qui rentrent de leur sortie.
Après plus d’un kilomètre plein sud, deux séries d’épingles mènent à l’étang d’Areau.
Ensuite, au-delà des 2 000 m d’altitude le chemin est exposé au nord. La neige hivernale n’a pas encore totalement disparu. A un endroit, je devrai même quitter la piste totalement obstruée pour pouvoir continuer. Désormais à porter de main, le port d’Aula ne se laisse pas dompter aisément. La fatigue se fait sentir dans la dernière ligne droite. Au total environ 18 km pour plus de 1 500 m de dénivelée ; le port d’Aula est effectivement un morceau de choix !
Malheureusement, arrivé au somment le temps change. Le brouillard descend aussi je ne m’attarde pas. Sur le chemin du retour je rends visite aux satellites du port d’Aula. Le col de Courbe est atteint dans un brouillard dense grâce au GPS. Je dois aussi avoir la tête dans le brouillard ou dans les nuages car j’oublie au passage le Couret des Etangs. Une bonne occasion pour revenir dans le coin en faisant cette fois-ci une boucle en continuant sur le port de Salau.
Sous l’Etang d’Areau la visibilité s’améliore mais je ne traine pas pour autant car le ciel est menaçant. La pluie orageuse se mettra d’ailleurs à tomber dès mon retour à Couflens.