Chessy : Monts du Lyonnais
Le club des Cent Cols a organisé son séjour d'été 2020 dans les Monts du Lyonnais. Une région riche en cols peu élevés en altitude mais dont la répétition donne des dénivelées journalières respectables.
Yzeron
Pour cette première journée du séjour le "team Polloni" est réduit à quatre unités : Polo, Patrick Jean Yves et moi même. Nous partons du centre d'hébergement en direction d'Yzeron.
Nous quittons de suite la vallée de l'Azergues par un long faux plat pour rejoindre, via Lentilly, le col de Fontrijole, le premier du jour, en aller retour ; nous y croisons des confrères partis un peu plus tôt.
Des montagnes russes nous mènent ensuite à Pollionnay au pied du col de la Croix du Ban, un col qui se monte bien une fois passé le pied. On en profite pour visiter son jumeau : l'ancien col de la Croix du Ban. Fermez le ban !
La descente nous mène à Chevinay au pied du célèbre col de la Luère.
La montée ombragée est presque sombre en cette matinée au ciel nuageux.
Nous évoluons désormais au sein d'un groupe de confrères que nous quittons après le col de Malval lorsque nous bifurquons sur une petite route pour rejoindre en contrebas le col de la Fausse atteint au terme d'une descente pentue. Nous y retrouvons tout un groupe de centcolistes.
Après ce col nous continuons à perdre de l'altitude qu'il va falloir regagner pour atteindre Yzeron, BPF du jour.
Je laisse là mes complices à l'occasion du contrôle durant lequel je me ravitaille. Je les croise lors de l'aller retour vers le col du Colombier.
Je choisi de faire la boucle proposée par Philippe, le GO du séjour, pour atteindre le col des Brosses. J'y retrouve dans un premier temps les toulousains Jean-Marc et Denis avant d'y récupérer mes acolytes. Maintenant direction le col de la Croix de Pars.
Passé le col, une averse nous cueille dans le début de la descente. Elle ne dure heureusement pas et l'abri d'un arbre suffit pour rester au sec.
La descente vers Courzieu, perturbée dans le haut par des travaux, est impressionnante par endroits. Au vu des inscriptions sur le sol, Le Tour est passé par là !
Pas intéressés par le détour vers le BPF de Montrottier et le col voisin de la Croix de Mézieux (déjà faits pour ma part et au programme d'un autre circuit pour mes compagnons) nous choisissons de rentrer directement par la départementale, peu fréquentée en ce début d'après-midi de dimanche.
Col de la République
Ayant déjà parcouru le col des Sauvages et les environs de Tarare, je préfère continuer à valider des BPF de la Loire (42) qui constitue avec le Rhône (69) la province du Lyonnais.
Je pars de St Etienne pour rallier dans un premier temps le col de la République. Si le départ à froid est soutenu, le reste se monte bien. Une surlargeur sur le bord de la route permet de progresser en sécurité malgré le trafic routier toutefois un peu moins dense que je l'imaginais.
Bien qu'en période de chaleur, le début de la descente est très frais. Le parcours en dents de scie jusqu'à St Genest Malifaux permet heureusement de se réchauffer avant de descendre sur Firminy.
Passé le pont à haubans du Pertuiset qui permet de traverser la Loire, la route s'élève vers le nouvel objectif : St Bonnet le Château. Les premiers kilomètres permettent de surplomber la vallée de la Loire.
Cette portion du circuit est en montagnes russes. St Bonnet paraît proche mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres !
Arrivé à St Bonnet je pousse le bouchon jusqu'au col de Pichillon tout proche.
La liaison vers Chambles , dernier BPF du jour, est plus paisible. Elle dévoile des paysages typiques de la Loire où tout est sec en cette fin d'été. Je termine la boucle en repassant sur le pont du Pertuset et Firminy.
Le retour vers St Etienne constitue la dernière difficulté de la journée car je monte au dessus du col de la Beaurie. Dans cette zone urbaine le GPS me permet de retourner à la voiture sans hésitation.
Beaujolais
En ce troisième jour du séjour, j'ai programmé le circuit routier R3 mais suite à un changement de programme je me retrouve seul au départ à Chamelet.
Le programme démarre fort avec l'ascension du col de la Croix Papin : plus de 300 m de dénivelée en 4 km avec un replat au milieu, ça doit faire de longs passages à 10 % …
A l'inverse, les cols du Joncin et du Chêne sont de simples faux plats où je croise les toulousains Jean-Marc et Denis avant de redescendre sur Oingt, premier BPF du jour : un charmant village aux « pierres dorées » qui surplombe la vallée de l'Azergues.
Le répit qui suit est bref : le col du Bansillon est court mais raide, certainement autour de 15 %. La liaison vers Coigny, effectuée sur des petites routes peu roulantes est elle aussi ardue. A croire que notre traceur a été chercher tous les raidards du coin!
Le col de la Vieille Morte se monte bien. J'ai la surprise d'y retrouver les deux toulousains accompagnés cette fois de Guy. Equipés de VTT, ils ne font pas le même circuit. Ils viennent du col de St Bonnet où je vais de ce pas.
Une petite descente mène ensuite au pied du col du Failly, un muletier cyclable où la piste est peuplée par les usagers d'un parcours accrobranches.
De retour sur la route je quitte le circuit « officiel » pour aller quérir le BPF de Vaux en Beaujolais. Assez curieusement aucun commerce n'est ouvert dans ce bourg pourtant assez important. La photo du panneau fera l'affaire pour le contrôle. Du coup, je m'arrête au village d'après, Le Perréon, pour la pause casse croûte.
La route vers Beaujeu, prochain BPF, me permet de franchir le col de Brouilly que l'on passe sans vraiment s'en rendre compte.
Je fais une autre arrêt à Beaujeu histoire de reprendre de l'énergie avant d'attaquer le col de la Casse Froide et ses 400 m de dénivelée. De là, je redescends sur Marchampt où je reprends le parcours tracé par l'organisateur.
Le col de Marchampt permet d'accéder à une crête où se situe le col de la Croix Rosier avant de redescendre sur le col de Pierre Plate. Plus qu'un petit effort pour atteindre le col de la Croix Montmain avant d'amorcer la descente finale.
A l'arrivée, plus de 120 km au compteur pour 2400 m de dénivélée.
Roanne
Aujourd'hui j'ai deux circuits au programme.
Celui du matin est proche de Roanne avec départ et arrivée à St Jean St Maurice. C'est le dernier BPF de la Loire et de la province du Lyonnais qui me manque.
L'échauffement se fait vers Lentigny, tout près de Ouches et son célèbre restaurant *** des frères Troisgros, mais de restaurant il n'est pas question ce matin alors direction Villemontais, au pied du col du Bouchet et ses 350 m de dénivelée. La route s'élève d'abord pour dominer la vallée de la Loire avant de s'enfoncer dans la forêt pour déboucher au col.
Peu après le sommet je rencontre un confrère de Niort en vacances dans le secteur. Pour une fois l'habit fait le moine car c'est son maillot du club des Cent Cols qui a attiré mon attention !
Je poursuis vers Crémeaux par des routes très peu fréquentées.
C'est déjà le retour où je pousse jusqu'à Dance afin de profiter du point de vue sur les environs avant de rentrer pointer à St Jean St Maurice.
Maconnais
Changement de décor cet après-midi. Les paturages grillés cèdent la place au vignoble du Maconnais.
Je pars de Prissé et me retrouve vite à Pouilly où l'on peut déjà voir la roche de Solutré. Philatéliste, je me souviens d'un timbre la représentant. Je vais avoir le temps de l'admirer sous toutes les coutures comme un visage : d'abord de profil entre Pouilly et Solutré, puis de face en montant au col de la Grange aux Bois et enfin de dos plus tard en continuant vers Davayé.
Solutré est à ce jour un de mes BPF préférés. Je trouve ce lieu à la fois coquet avec ses vignes bien entretenues, majestueux, paisible et rayonnant. Je comprends qu'il puisse être un lieu de méditation.
Je poursuis mon chemin par le col de Pierreclos, court mais très pentu par le versant Vergisson.
Après Pierreclos j'attaque le col des Enceints. Il vient juste d'être gravillonné à forte dose sur ses deux versants. La montée n'en est que plus pénible et la descente que plus dangereuse …
Passé Valouse je rentre par le col du Bois Clair qui a la particularité d'être panneauté à la fois sur l'ancienne route où je me trouve et sur la voie express voisine. Au cours de la descente je n'oublie pas de bifurquer pour pointer à Berzé le Chatel.
Au delà de Berzé la Ville le retour sur Prissé s'avère assez monotone, constitué de grandes lignes droites.
Bas Bugey
Pour clôturer ce séjour je choisis de cycler dans le sud de l'Ain, proche de notre lieu de villégiature.
Je pars de Pérouges Meximieux en direction de Bénonces. Les premiers kilomètres jusqu'à Lagnieu sont plats avec un trafic dense car c'est l'heure de l'embauche. C'est à la sortie de ce bourg que les choses sérieuses commencent avec l'ascension du col de Fay. La route surplombe la vallée du Rhône avant de changer d'orientation pour se diriger vers Souclin.
Au sommet je fais demi-tour pour attaquer le col de Portes dont les deux derniers kilomètres sont les plus durs. J'y rencontre deux cyclos qui engagent la conversation à la vue de mon maillot du club des Cent Cols. A 1008 m c'est le point culminant du jour.
Lors de la descente vers Bénonces je passe au golet du Mur qui n'est pas un col vraiment marqué.
J'arrive à Bénonces à midi passé où je pique nique. A midi et demie passé j'essaie machinalement d'ouvrir la porte de la mairie pour pointer. Elle est ouverte ! Ne voyant personne j'appelle et une secrétaire sort sa tête par une des portes. Elle m'appose gentiment le tampon convoité.
Le retour se fait par la rive iséroise du Rhône où je suis ralenti par un fort vent du nord.
De retour à Pérouges je visite la ville médiévale bien conservée avant de pointer le BPF.
Ce sont hélas mes derniers coups de pédale du séjour. Je dois en effet malheureusement l'écourter pour des raisons familiales. Je ne pourrai donc pas participer au parcours du lendemain ni à la concentration du col des Echarmeaux.